Les trottinettes électriques en libre-service interdites aux mineurs

Un accord trouvé à Paris entre les opérateurs

Depuis quelques années, les trottinettes en libre-service déferlent sur tous les trottoirs de la capitale. Certains les jugent pratiques, tandis que d'autres les jugent dangereuses et peu maniables. Pour apaiser les tensions, les trois opérateurs de ces nouveaux modes de transport sont parvenus à un accord et ont annoncé de nouvelles mesures strictes.

Une annonce porteuse de changements

En septembre dernier, la mairie de Paris avait fait pression sur les trois marques distributrices de trottinettes. En effet, elle a déclaré ne pas renouveler leur contrat pour 2023, si elles ne prennent pas de mesures pour limiter les accidents et tous les problèmes d’usages.

Pourquoi prendre une telle décision ?

Lyon a pris sa décision en septembre dernier, suite à la mort tragique de deux adolescents en trottinette électrique libre-service. Deux mois plus tard, c’est au tour de Paris, les transports à roues sont interdits aux mineurs. La vérification de l’âge des utilisateurs, qui est d’ores et déjà déployée et couvrira 100 % de la flotte le lundi 28 novembre, ont annoncés Lime, Dott et Tier.

Dorénavant, ces sociétés obligent leurs clients à scanner les pièces d'identité, tandis que l'interdiction des scooters électriques pour les mineurs reposait jusqu'à présent sur une simple déclaration. Lime, Dotte et Tier ont pris différentes mesures. Les 15 000 trottinettes parisiennes seront immatriculées au niveau du pare-boue.

De plus, les 3 constructeurs se proposent de financer un système d’auto-verbalisation afin de responsabiliser les utilisateurs et de favoriser la réduction des infractions. Pour rappel, il y a eu, en 2021, 22 décès lié à des accidents de trottinettes. Les utilisateurs jusqu’à présent, se sont montrés beaucoup trop imprudents : non-respect des feux de circulation, plusieurs sur la trottinette…

Sources : europe1.fr, tf1info.fr